mardi 28 juillet 2009

Arnold Schwarzenegger avalise le budget Californien

Le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger a avalisé mardi le budget de l'État, qui doit permettre de combler un déficit record de 24 milliards dollars, sans augmenter les impôts mais en taillant de façon drastique dans les dépenses publiques.

La réduction des dépenses, qui va principalement toucher l'éducation et la santé, atteindra 16,1 milliards de dollars, précise le bureau du gouverneur républicain dans un communiqué. Ils s'ajoutent aux 15 milliards de baisse des dépenses déjà adoptés en février dernier, portant l'ensemble des économies à 31 milliards de dollars.

«Ce n'est pas un budget facile, mais c'est un budget nécessaire, qui n'augmente pas les impôts, qui résout le déficit de 24 milliards de dollars et comporte des réformes à long terme», affirme M. Schwarzenegger dans le communiqué.

Il assure avoir conscience que beaucoup de Californiens «seront affectés par les décisions prises dans ce budget» et que «rien ne garantit que les revenus ne vont pas encore chuter».

«Mais ce budget nous met sur le chemin de la responsabilité budgétaire, afin que nous puissions nous atteler à recréer des emplois, pour que la Californie reparte de l'avant», ajoute-t-il.

Vendredi, l'Assemblée et le Sénat californiens avaient voté le budget, en rejetant cependant l'une de ses dispositions, qui aurait ouvert les fonds marins au large de la station balnéaire huppée de Santa Barbara à l'exploitation du pétrole.

L'éducation est la plus touchée par la réduction des dépenses, avec une baisse des crédits de neuf milliards de dollars. La couverture maladie publique verra son budget amputé de 1,3 milliard de dollars.

La Californie, très touchée par la crise de l'immobilier et la hausse du chômage, a vu ces derniers mois les agences de notation financière abaisser la note de sa dette. L'État a dû se résoudre à payer certains de ses fournisseurs avec des reconnaissances de dettes, payables en octobre.

Si elle était indépendante, la Californie, État le plus riche et le plus peuplé des États-Unis, serait la huitième économie mondiale.

Le milliardaire Buffett, héros d'un dessin animé

Un dessin animé sur la bonne gestion financière fera bientôt son apparition sur le site web de CNBC. Qui sera le héros de cette nouvelle série? Nul autre que le deuxième homme le plus riche de la planète, Warren Buffett!

Hommes et femmes d'affaires en quête de milliards de dollars, ressaisissez-vous. «The Secret Millionnaire's Club» («le club secret des millionnaires») vise un jeune public.

L'investisseur promet que l'émission «pédagogique» divertira les enfants. «Apprendre ces choses d'une manière divertissante, cela leur évitera de l'apprendre d'une façon beaucoup moins amusante plus tard», a expliqué le milliardaire. «Les enfants ne regarderont pas cette série pour recevoir une leçon mais pour se divertir», confirme-t-il.

lundi 27 juillet 2009

Sarkozy sous surveillance cardiaque

Paris -- Nicolas Sarkozy a été placé sous surveillance cardiologique hier dans un hôpital militaire de Paris à la suite d'un «malaise» subi, selon la présidence, lors d'un jogging dans le parc du château de Versailles.

Il restera dans ces conditions de suivi au Val-de-Grâce jusqu'à ce matin, a précisé la présidence en fin d'après-midi. Transféré en hélicoptère après son malaise, le chef de l'État âgé de 54 ans a subi une série d'examens dont les résultats sont «normaux», ajoute l'Élysée.

Le président se fera remplacer ce midi à une cérémonie de signature à l'Élysée par Christine Lagarde, la ministre de l'Économie. Une décision sera prise aujourd'hui concernant le déplacement prévu demain au mont Saint-Michel, dans la Manche, a dit l'entourage de Nicolas Sarkozy à Reuters.

Le premier ministre François Fillon a interrompu son week-end dans la Sarthe pour rentrer dans l'après-midi à Paris, a-t-on appris à Matignon. «Il n'y a pas d'affolement», dit-on.

En l'absence de précisions officielles, des proches de Nicolas Sarkozy cités par des médias, dont le maire UMP de Levallois Patrick Balkany, ont parlé toute la journée d'un malaise vagal, sorte de «coup de chaud» qui se traduit par un éblouissement momentané et sans gravité.

Ces explications ne figurent cependant pas dans le communiqué officiel de l'Éysée, qui ne précise pas la nature exacte du malaise subi par le président en fin de matinée.

«Ce malaise, qui est survenu après 45 minutes d'exercice physique intense, ne s'est pas accompagné d'une perte de connaissance. Il a conduit le président à interrompre son effort et à s'allonger avec l'aide d'un proche», a expliqué l'Élysée.

Arrivé à l'hôpital, il a subi un bilan sanguin, un électroencéphalogramme et une IRM (imagerie par résonance magnétique) permettant notamment d'avoir une vue précise du cerveau, précise l'Élysée. La présidence assure que la surveillance cardiologique est «systématiquement pratiquée dans de telles circonstances» et annonce qu'elle publiera un nouveau bilan laujourd'hui.

Le président a reçu ses collaborateurs «afin de se tenir informé de l'actualité», assure-t-on. Ses principaux adversaires politiques lui ont adressé leurs voeux de rétablissement. C'est la deuxième hospitalisation connue de Nicolas Sarkozy depuis qu'il est à l'Éysée. La première, le 21 octobre 2007, avait été tenue secrète, avant d'être révélée dans un livre de deux journalistes en janvier 2008 et confirmée officiellement.

Cette fois, l'évenement a été annoncé par un communiqué de sept lignes de l'Élysée diffusé en début d'après-midi.

L'état de santé des présidents de la Ve République a longtemps été considéré comme un secret d'État. Georges Pompidou est mort en 1974 d'un cancer dont les Français n'avaient jamais été informés. François Mitterrand souffrait durant ses deux septennats d'un cancer qui n'a été révélé qu'en 1992, onze ans après son élection.

Les pouvoirs du président français sont très importants. Il est notamment le chef des armées, donc seul habilité par la Constitution à engager un conflit. Une procédure de remplacement en cas d'empêchement est prévue par la Constitution de la Ve République mais n'a jamais été utilisée.

Sarkozy est un président «hyperactif», présent sur tous les fronts, toujours en mouvement, et également sportif amateur.

Le président français est un adepte du jogging et du vélo. Admirateur des champions cyclistes il se fait un devoir d'aller régulièrement suivre une étape du Tour de France.

Il a ainsi suivi mercredi la dernière partie de la 17e étape du Tour de France arrivée au Grand Bornand, saluant au passage «la leçon de vie» donnée par le coureur américain Lance Armstrong, revenu «à 37 ans avec un esprit de jeune homme».

«Omniprésident»

Autre passion sportive du président: le jogging. Plusieurs fois par semaine, il court pendant environ une heure, dans les jardins de l'Élysée. L'une de ses premières sorties publiques, tout de suite après son élection, avait d'ailleurs été de faire un jogging avec son premier ministre François Fillon.

Les passants de la rue de l'Élysée, qui longe le palais présidentiel côté ouest, pouvaient régulièrement l'apercevoir, en t-shirt foncé et cycliste noir, s'adonner à son hobby. Depuis, une palissade noire a été installée tout au long de la grille, le cachant aux regards des curieux.

Même pendant son jogging, ce président hyperactif, qualifié parfois d'«omniprésident», a du mal à lâcher son téléphone cellulaire.

Ainsi, pendant un briefing à l'Élysée avec plusieurs journalistes, un de ses conseillers a reçu un coup de fil du président, en train de courir quelques mètres plus bas, portable vissé à l'oreille.

Les deux ans écoulés depuis son accession à la présidence ont été particulièrement intenses pour Sarkozy, notamment pendant sa présidence de l'Union européenne (second semestre 2008), encore alourdie par la crise dans le Caucase, sur laquelle il s'est mobilisé, et depuis le début de la crise économique (été 2008).

Généralement, il prend trois semaines de vacances, en août. L'an dernier, ses congés avaient été entrecoupés par ses déplacements en Géorgie et en Afghanistan à la suite de la mort de dix soldats français. Cette année, il doit partir se reposer dans la résidence familiale de son épouse Carla Bruni au cap Nègre (sud-est), après la dernier conseil des ministres de mercredi.

Le «nain de jardin nazi» est maintenant légal en Allemagne

Des juges de Nuremberg, en Allemagne, statuent que l’exposition d’un nain de jardin faisant le salut hitlérien dans une galerie d’art n’était pas illégale.

Selon les juges, la figurine de 40 cm de haut feraient plus la ridiculisation du nazisme que de la propagande pronazie. Le créateur du nain de jardin, Ottmar Hoerl, croit que les nains de jardins sont stupides et qu’il aurait probablement été fusillé en 1942 s’il avait montré une telle sculpture.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, le salut hitlérien et les signes nazis sont devenus illégaux en Allemagne, rappelant une page trop sombre de l’histoire du peuple. Évidemment, dans ce cas-ci, la figurine reste une exception, mais les juges ont bien averti qu’il pourrait y avoir représailles à quiconque qui voulait reproduire sensiblement les œuvres de Ottmar Hoerl.

Après Gatti, Vernon Forrest

ATLANTA - Le boxeur américain Vernon Forrest, champion WBC des super mi-moyens, a été tué par balles samedi soir au nord d'Atlanta par deux hommes qui voulaient lui voler sa voiture.

Le boxeur, âgé de 38 ans, a été agressé alors qu'il gonflait les pneus de sa Jaguar dans une station-service, selon la chaîne de télévision ESPN reprenant une déclaration du porte-parole de la police locale.

Les hommes, qui apparemment ne connaissait pas leur victime, ont fui lorsqu'il a sorti une arme à feu. Une poursuite à pied s'est alors engagé et des tirs ont été échangés blessant mortellement Forrest à la tête et le touchant au dos, a précisé la police.

En septembre dernier Vernon Forrest avait récupéré son titre de champion WBC des super mi-moyens en dominant aux points son compatriote Sergio Mora, à Las Vegas (Nevada).

Invaincu depuis 2003, Forrest, qui avait été dépossédé de sa couronne par un surprenant Mora, vainqueur aux points le 7 juin 2008 à Uncasville au Connecticut, avait pris ainsi une éclatante revanche l'emportant à l'unanimité des trois juges.
Dominateur de bout en bout, Forrest, avait signé sa 41e victoire (dont 29 par KO) contre trois défaites.

Couronné également chez les mi-moyens WBC en s'imposant face à l'Argentin Carlos Baldomir (ARG), aux points en juillet 2007 à Tacoma, il avait un combat prévu le 3 août.

Toyota 1er et GM second?

Le constructeur automobile japonais Toyota pourrait être en mesure de dépasser son concurrent américain General Motors en termes de véhicules vendus aux États-Unis, en raison des déboires de ce dernier, qui vient d'émerger de la faillite, a indiqué un dirigeant du groupe.

Toyota devrait «probablement» apparaître comme le premier constructeur sur le marché américain, si le recul des ventes de General Motors se confirmait après la cession de certaines marques et la contraction de ses activités, a expliqué Yoshimi Inaba, responsable des ventes de Toyota aux États-Unis.

«Toyota s'est efforcé fortement de devenir le numéro un mondial (...) Ensuite, ce n'est pas tant que nous voulions absolument être aussi les premiers aux États-Unis, cela résulte simplement de la manière dont les choses évoluent», a-t-il souligné lors d'un entretien avec la presse jeudi soir.

Le géant automobile japonais a doublé ses ventes mondiales sur les 8 dernières années pour arracher à GM la première place dans le monde en 2008.

«Le pouls du marché (américain) est faible, ça ne peut pas empirer», a-t-il estimé par ailleurs, se disant convaincu d'une reprise des ventes automobiles aux États-Unis mais avertissant que cela pourrait prendre quelque temps.

«Nous pouvons encore être très stimulés par ce marché», a-t-il ajouté, reconnaissant toutefois que la concurrence de constructeurs tels que le coréen Hyundai ou un autre géant de Detroit, Ford, restait vive.

Toyota a enregistré en juin un recul de 34,6% de ses ventes aux États-Unis.

En revanche, a précisé M. Inada, aucune décision n'a été prise quant à la fermeture de l'usine de Fremont (Californie, ouest du pays), gérée de concert avec General Motors. Ce site, qui emploie quelque 5440 personnes, produit chaque année environ 250 000 voitures et 170 000 pickups et 4x4.

GM avait annoncé fin juin son intention de céder sa part dans cette coentreprise, baptisée NUMMI, dans le cadre de son plan de restructuration, et Toyota a lui-même indiqué jeudi vouloir négocier avec MLC, l'entreprise chargée de la liquidation de GM, pour se retirer de NUMMI d'ici à la fin août.

«Nous examinons la rentabilité de NUMMI. Il est probable que nous ne rachèterons pas les parts» de GM dans la co-entreprise, a souligné M. Inaba.